Initiative verte pour la région des grands lacs africains

18 avril 2015

Initiative verte pour la région des grands lacs africains

Voici la situation environnementale de l’Afrique selon la NASA. On voit bien que l’Afrique est en train d’être dominée progressivement par le désert. La partie qui est encore bien protégée se situe pour la plus grande partie au niveau de l’Afrique centrale et des grands lacs. Il convient donc de protéger cette partie par toutes les actions possibles. La partie nord de l’Afrique est déjà presque entièrement dévorée par le désert ainsi qu’une partie de l’Afrique de l’ouest et du sud.
De nombreux rapports et conférences ont été réalisés sur la situation du climat de ce continent, sur la vulnérabilité et sur les capacités d’adaptation des divers pays africains. Ces rapports et conférences viennent s’inscrire parallèlement à ceux tenus pour le développement durable en Afrique et ne peuvent constituer pour la communauté africaine une problématique en soi indépendante de la réflexion plus fondamentale sur le développement durable en Afrique. L’Afrique apparait comme un continent qui subit le plus de changement climatique sans en être directement responsable tout en faisant face urgemment au défis de son développement. Lors de la 12ème conférence sur le climat qui s’est tenue à Nairobi en 2006, il a été souligné que le tiers des émissions de gaz à effet de serre en Afrique a été causé par la déforestation d’où l’urgence et la nécessité d’agir avant qu’il ne soit tard.

Que faut-il faire ? Prévention ou adaptation ?

La forte dépendance actuellement aux ressources naturelles de l’Afrique rend les activités économiques directement dépendantes des conditions climatiques. En raison de la surexploitation de ces ressources naturelles, les écosystèmes sont de plus en plus fragilisés. Ces deux facteurs expliquent la vulnérabilité actuelle de l’Afrique dans un contexte d’insécurité climatique.

La région des grands lacs en général est bien dotée en êtres vivants, tant en variété qu’en abondance, qu’on appelle la diversité biologique ou biodiversité. Cette biodiversité, à quelques exceptions près, est actuellement en meilleur état au Rwanda et au Burundi qu’en République Démocratique du Congo et pourtant la RDC a plus de potentialités en cette matière.En R.D. Congo les changements climatiques présentent des obstacles supplémentaires à l’éradication de la pauvreté et à l’accomplissement d’une justice sociale. L’augmentation des températures, l’irrégularité et la mauvaise répartition des pluies ainsi que les sécheresses sont tous des facteurs qui compromettent sérieusement la sécurité des moyens de subsistance des personnes pauvres.
Le but est de créer pour les jeunes de la région des grands lacs un forum d’échange d’idées, d’expériences, de compétences et de connaissances pour trouver des solutions durables sur les menaces qui affectent les écosystèmes d’eau douce dans la région de grands lacs, la biodiversité et les montagnes africaines à savoir les pollutions de grandes usines, la gestion du plastique qui est éparpillé partout, la pêche incontrôlée, les constructions anarchiques aux abords des grands lacs africains et sur les montagnes, la coupe intempestive du bois dans les forêts, le braconnage, le feu de brousse, les érosions sur les montagnes, …

Nosobjectifs consistent àpousserles jeunes des grands lacs et lescommunautés locales àparticiper à la prise de décisionsur les préoccupations de la conservation de la biodiversité,des changements climatiqueset de l’environnementdans son ensemble ainsi que de penser aux techniques de prévention (mitigation) et adaptation, Faire découvrir à la jeunesse et la pousser à protéger les intérêts environnementaux que partagent les trois pays à savoir le lac Tanganyika, le lac Kivu et la rivière Ruzizi avec toutes leurs espèces végétales et animales et le gaz méthane sans oublier les montagnes et forets qui nous unissent.

• Catalyser des solutions durables pour la conservation de la biodiversité et de développement durable dans la région des grands lacs et les montagnes africaines ;
• Développer avec les bénéficiaires les nouvelles activités à mener pour mieux surveiller les ressources, protéger la biodiversité, promouvoir les bonnes pratiques telles que l’agroforesterie ;
• Faciliter la mise en réseau et la formation de partenariats solides entre les praticiens de la conservation dans la région des grands lacs et les montagnes africaines afin de faire une voix et une influence politique sur la gestion de la biodiversité et d’autres ressources naturelles ;
• Améliorer la gestion intégrée des ressources hydriques dans la région des grands lacs par la promotion de programmes de gestion des bassins versants communautaires et les bonnes pratiques de gestion des terres et de l’agriculture en cherchant les solutions durables de protection de ces bassins versants, l’importance de protéger les bassins versants par des arbres, la nécessité de montrer aux populations riveraines les dangers qui se posent en cultivant ces endroits ou le danger qui se présente si on se permets d’y ériger des maisons. Ces endroits devront plutôt être protégés ainsi que d’autres méthodes à utiliser pour que ces endroits restent entièrement protégés ;
• Promouvoir le développement durable des montagnes et des solutions durables portant sur les facteurs de changement dans les écosystèmes des montagnes africaines.

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Commentaires

Santé nature innovation
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Je passe régulièrement sur votre site ! bravo pour ton article