COP22 : l’incrimination des géants du pétrole devra y être ratifiée

15 octobre 2016

COP22 : l’incrimination des géants du pétrole devra y être ratifiée

Après l’accord de Paris, l’organisation climatique de l’ONU a besoin de se déplacer pour une prochaine étape : faire payer les industries fossiles pour les coûts des dégâts élevés et ascendant qu’ils ont causé à notre planète.
De l’extraction à l’utilisation, le combustible fossile péri la santé publique, l’environnement et l’écosystème. Le plus catastrophique et coûteux des impacts est l’échauffement planétaire. Les capitaux condamnés à réparer les sécheresses, la montée marine, les ouragans, les tsunamis sont étendus et inestimables.Sans compter le coût pour maintenir un camp de réfugiés et leurs déplacements, l’insécurité et la chute économique des pays du tiers monde liées à l’augmentation de la température.
Entre 2000 et 2200 les dégâts mondiaux dus aux changements climatiques sont estimés à 275 billions de dollars américains. Le coût est extrêmement plus élevé si l’on continu l’allure actuelle de la lutte contre le dérèglement climatique. Selon Africa’s Adaptation Gap Report, d’ici 2050 l’Afrique seul va perdre 100 millions de dollars chaque année si la température est en dessous de 2°C et la somme est doublée d’ici 2040 si la température est en dessus de 4°C.
Ces dernières années des solutions et recommandations variées ont été mise en place dont l’atténuation, l’adaptation et dédommagement des pertes et des dégâts. La Conférence de Paris 2015 sur les changements climatiques a parvenueà mettre un accord d’atténuation : maintenir le réchauffement climatique en dessous de 1.5°C. C’est le tour de la 22ème session de la Conférence des Parties (COP22) de transformer l’accord de la COP21 en réalité et faire payer le coût des adaptations, pertes et dégâts par les coupables.
L’industrie du combustible fossile est non seulement responsable du changement climatique mais il a aussi caché la vérité. Une récente enquête prouve que dès le début des années 80 les scientifiques de l’ExxonMobilont exhorté leurs patrons de prendre des mesures, jugeant les effets potentiels catastrophiques pour la planète. Au lieu de réagir, il a emprunté la tactique des géants du tabac. Celle d’induire le public en erreur et jeter les preuves scientifiques qui démontraient que la nicotine créer une dépendance et les fumées du tabac provoquaient des maladies graves comme le cancer pour influencer la réglementation de la santé publique.
En 1997, ExxonMobil met en doute la compréhension du changement climatique, déclarant que « la science du climat est loin d’être claire et s’oppose à la réduction imposée de la consommation énergétique ». De son côté, la multinationale Royal Dutch Shell empêche le développement de l’énergie renouvelable en Europe. Elle a même osé d’envoyer une lettre au président de la Commission européenne. Celle-ci proclame que le « gaz est bon pour l’Europe »L’industrie des combustibles fossiles était si doué dans son jeu et que les décideurs politiques du changement climatique n’ont pas pu mettre en œuvre une solution adéquate jusqu’à aujourd’hui.La tromperie de ses entreprises à propos des dangers du changement climatique est une occasion pour les décideurs politiques du climat de les condamnés et les sanctionnés d’une manière la plus efficace pendant la COP22.

RATIARISOA Daniela Loberline

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