Madagascar, relever le défi d’énergie renouvelable

29 février 2016

Madagascar, relever le défi d’énergie renouvelable

COP 21 : objectif ambitieux, limiter le réchauffement climatique à 2°C d’ici 2020. Son principe fondamental est de laisser chaque Etat décider de l’effort dont il est capable. Bravo, on est l’un des dix pays engagés dans le programme AFR100 (Initiative pour la restauration des paysages forestiers africains) mais on peut encore en faire mieux. La transition énergétique est bien un des enjeux de l’adaptation efficace à la crise climatique et surtout économique de Madagascar.
Le problème de délestage nous frappe depuis plus de 10 ans pourtant le gouvernement traîne des pieds. Il n’y a toujours pas une solution durable, alors que cela aurait dû être le cas. Sans aucun doute si Madagascar se trouve au dernier rang sur 189 pays sur le taux d’électrification. Incontestablement, la majorité des foyers malgaches vivent encore dans le noir. Evidemment, la coupure fréquente de courant électrique a un coût. Un coût économique quand toute activité s’arrête. Un coût sanitaire et environnemental vu que les malgaches tournent vers des énergies fossiles polluantes et nocives pour la santé : le feu de bois et les lampes à pétrole. Le constat fait consensus, alors pourquoi n’avoir rien fait ? Plutôt que de multiplier le trouble d’énergie de la JIRAMA (JIro sy RAno MAlagasy), la dépense de l’Etat et l’augmentation des gaz à effet de serre dû au pétrole, pourquoi ne pas relever le défi d’une énergie renouvelable. L’électricité verte c’est la garantie des meilleures conditions de vie et l’espoir d’un développement économique. Notre île nous enrichit en énergie renouvelable, profitons – en. Il nous suffit seulement de privilégier l’étude des spécificités géographiques, l’ensoleillé comme région Boeny opter vers l’énergie solaire, les ventilés comme Antsiranana et Toliara vers énergie éolienne et pourquoi pas le petit hydraulique. En passant, Madagascar est inondé des ordures, changer les en énergie biomasse pour électrifier les zones rurales. Bien sûr, encore d’excuse, l’Etat ne dispose pas de capital pour ce grand changement. Opter sur ces différents potentiels d’énergie renouvelable, le pays sortira sûrement du joug de las pauvreté et limitera l’hémorragie des devises vers les achats de pétrole. L’AREI (Initiative pour les énergies renouvelable en Afrique) a pu réunir 10 milliards d’euros pour les énergies renouvelable en Afrique lors du COP 21. Cela veut dire qu’en ce qui concerne l’énergie renouvelable les investisseurs ouvrent leurs portefeuilles sans hésiter.
Miser sur le développement des énergies renouvelables, ce n’est pas seulement avoir une production d’énergie inépuisable et moins polluant, c’est surtout donner la possibilité de développer notre économie, maintenir le réchauffement climatique et assurer l’avenir de notre planète.

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